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Les Délégués du Personnel (DP)
Votre équipe.Les délégués du personnel sont des élus de proximité. Ils sont élus pour 4 ans. Sur le site de MULHOUSE, la dernière échéance a eu lieu le 10 février 2011. La prochaine en ...2015 ! Le fonctionnement sur le Site de Mulhouse :Les délégués du Personnel CFE-CGC participent chaque mois ( en principe le 2ème lundi) à une réunion centrale entre la Direction et les organisations syndicales. Des réunions sectorielles ont également lieu dans les usines d'Emboutissage, du Ferrage, de Peinture, du Montage, d'Outillage Central, de Mécanique, de Fonderie et de Forge. Ils posent des questions (en fait vos questions) qui concernent principalement l'Encadrement. Pour être prises en compte, vos questions doivent être transmises à vos représentants CFE-CGC le 1er mercredi du mois. Pour les préparer, l'équipe des DP se réunit le mardi précèdent la réunion. Merci de nous les faire parvenir à temps ! Poser une question (ou une réclamation) :Vous pouvez nous les adresser via le formulaire suivant (pour les questions "centrales") ou en cliquant sur le nom de votre Délégué le plus proche dans le tableau ci dessous. Vos Représentants :
Généralités sur la Fonction.Leurs missions sont :
PrérogativesRéunions mensuelles L'employeur a l'obligation légale de convoquer les délégués du personnel au moins une fois par mois. La loi n'instituant aucune dérogation au principe de la réunion mensuelle, l'inobservation de cette obligation ne peut être justifiée, hors le cas de force majeure, que si elle a pour cause le refus ou la défection du délégué lui-même. Le défaut volontaire d'organisation mensuelle de ces réunion est constitutif du délit d'entrave[24] Liberté de mouvementsIls disposent de la liberté de déplacement dans l'entreprise pendant et en dehors de leurs heures de travail (lors des heures de délégation) afin en particulier de rencontrer leurs collègues, et à condition de ne pas « causer de gêne importante ». Ils peuvent également, durant les heures de délégation, se déplacer hors de l'entreprise, par exemple pour se rendre dans les bureaux de l'inspection du travail ou d'une Union départementale. Droit d'alerteLes délégués du personnel disposent en outre d'un droit d'alerte. Ainsi, si un délégué du personnel constate, notamment par l'intermédiaire d'un salarié, qu'il existe dans l'entreprise une atteinte injustifiée aux droits des personnes, à leur santé physique ou mentale, ou aux libertés individuelles, il en avise immédiatement l'employeur. Celui-ci procède ou fait procéder à une enquête. En cas de carence de l'employeur ou de divergence sur la réalité de cette atteinte, le salarié (ou le délégué si le salarié concerné averti par écrit ne s'y oppose pas) saisit le conseil de prud'hommes qui statue selon la procédure de référé. Le juge peut ordonner sous astreinte toutes mesures de nature à faire cesser cette atteinte. Depuis la loi du 17 janvier 2002, la procédure d’alerte des délégués du personnel en cas d’atteinte aux droits des personnes ou aux libertés individuelles est étendue aux cas d’atteinte à la « santé physique et mentale » des salariés. Le délégué du personnel peut donc utiliser son droit d'alerte en présence d'une situation de harcèlement moral. EffectifL'employeur a l'obligation de mettre en place les élections du personnel, dès lors qu'il a franchi le seuil des 11 salariés. Les délégués du personnel font partie de l'instance représentative. Si, l'employeur ne met pas en place les élections du personnel, il peut être poursuivi en justice pour le motif de délit d'entrave. DéterminationLe seuil de mise en place de l'institution s'apprécie sur douze mois, consécutifs ou non, dans les trois ans précédent la date des élections (cela s'apprécie par mois). Chaque salarié en CDI à temps complet compte pour un, les salariés en CDD, les intérimaires, les travailleurs intermittents, ceux mis à disposition par une entreprise extérieure, ainsi que les salariés à temps partiel sont décomptés au prorata de leur temps de présence; les intérimaires et personnes en CDD remplaçant des salariés absents ne sont pas pris en compte (les titulaires l'étant). Certains salariés, comme les apprentis ou les titulaires de certains contrats de travail signés dans le cadre de la politique de l'emploi ne sont pas pris en compte dans le calcul des effectifs. Remises en cause De manière récurrente depuis plusieurs années, le Medef et des parlementaires de droite demande le rehaussement de ce seuil. Niveau d'appréciationL'effectif est apprécié au niveau de l'établissement. Dans une entreprise comportant plusieurs établissements, dès lors que l'un d'eux dépasse le seuil de 11 salariés, il doit disposer de délégués du personnel qui lui sont propres. Cependant, selon la jurisprudence, "lorsqu'un centre d'activité d'une entreprise n'atteint pas, pris isolément, l'effectif minimum exigé pour l'élection de délégué du personnel, il y a lieu de le rattacher à un centre plus important en nombre de salariés afin de ne pas priver le personnel de la possibilité d'avoir ses intérêts défendus par un délégué du personnel" Mode de désignation : l'électionPériodicitéDans les établissements de onze salariés et plus, les délégués du personnel (DP) sont élus tous les quatre ans, en même temps, depuis 1993, que les représentants du personnel au comité d'entreprise, s'il y a lieu. Cette nouvelle durée de mandat passée de deux à quatre ans ne s'applique toutefois qu'à compter des élections de délégués du personnel intervenant après le 3 août 2005. Un accord collectif dérogatoire peut fixer une durée du mandat comprise entre deux et quatre ans. ElectoratA l'exception des établissements n'élisant qu'un délégué titulaire et un délégué suppléant, pour lesquels il n'y a qu'un seul collège, les délégués sont élus, d'une part, par un collège comprenant les ouvriers et employés, d'autre part, par un collège comprenant les ingénieurs, chefs de service, techniciens, agents de maîtrise et assimilés. Si le nombre et la composition des collèges peuvent être modifiés par accord collectif, celui-ci doit impérativement avoir été signé par toutes les organisations syndicales représentatives existant dans l'entreprise. L'accord préélectoral avec les organisations syndicales vise, entre autres, à répartir le personnel dans les collèges électoraux et les sièges entre les différentes catégories de personnel. Pour être électeur, il faut avoir plus de 16 ans, travailler dans l'entreprise depuis 3 mois au moins et ne pas être privé de ses droits civiques; l'éligibilité suppose la majorité et une ancienneté d'au moins un an. Ne peut être éligible un salarié ayant des liens de parenté direct avec l'employeur. Elections partiellesDepuis 2005, des élections partielles doivent être organisées à l'initiative de l'employeur si un collège électoral n'est plus représenté ou si le nombre des délégués titulaires est réduit de moitié ou plus, sauf si ces événements interviennent moins de six mois avant le terme du mandat des délégués du personnel. Crédit d'heuresLes délégués du personnel titulaires doivent pouvoir disposer du temps nécessaire à l'exercice de leurs fonctions, ce temps étant limité. Le volume de ce crédit d'heures de délégation varie en fonction de la taille de l'entreprise. Ces heures sont considérées et payées comme du temps de travail. Le temps passé en réunion ne s'impute pas sur ce crédit d'heures. Toutefois, des circonstances exceptionnelles peuvent justifier un dépassement. En raison du cumul possible des mandats (comité d'entreprise, CHSCT, etc.) les heures de délégation se cumulent également. En cas de désignation d'un délégué du personnel comme délégué syndical dans une entreprise employant moins de 50 salariés, le nombre d'heures de délégation n'est pas augmenté ; c'est également le cas même quand les délégués du personnel héritent de certaines attributions du CHSCT ou du comité d'entreprise en l'absence ou en cas de carence de ces derniers dans les entreprises de ce même effectif. Moyens matérielsUn local doit être tenu à la disposition des délégués pour leur permettre de remplir leur mission. Les conditions de mise à disposition ne doivent pas constituer une entrave au fonctionnement normal de l'institution; l'utilisation d'un local ayant une autre fonction pouvant poser des difficultés. Un exemplaire de la convention collective et des accords collectifs applicables doit être fourni aux délégués du personnel, sauf si une disposition conventionnelle prévoit d'autres modes d'information. Droit d'accèsLes délégués du personnel peuvent consulter: les documents individuels de pointage des salariés, ainsi que ceux nécessaires au décompte des repos compensateurs acquis et de leur prise effective; ConsultationsL'employeur est, sur des thèmes définis par la loi, tenu de consulter les délégués du personnel, soit parce qu'ils disposent de compétences propres, soit en raison de l'absence de comité d'entreprise. Consultation obligatoire, exemples :
Consultation en cas de carence de comité d'entreprise, exemples :
ProtectionBénéficiaires de protectionLa loi vise l'ensemble des personnes dont l'activité ou les initiatives les exposent à des représailles éventuelles:
ProcédurePour les licencier, le chef d'entreprise doit consulter le comité d'entreprise pour avis et demander l'autorisation à l'inspecteur du Travail sous peine de nullité du licenciement. En cas de faute grave, l'employeur peut mettre le salarié protégé à pied, mais si l'inspecteur du Travail refuse le licenciement, cette mise à pied sera annulée et ses effets seront supprimés de plein droit. La demande de licenciement adressée à l'inspecteur du travail doit contenir les motifs du licenciement et s'accompagner du PV de consultation du CE. Ensuite l'inspecteur du travail va mener une enquête contradictoire et devra statuer sous 15 jours (8 jours s'il y avait eu une mise à pied). Sa décision sera motivée. En cas de transfert de l'activité à une autre entrepriseL'autorisation de l'inspecteur du travail est également nécessaire préalablement au transfert d'un délégué du personnel intervenant dans le cadre d'un transfert partiel d'entreprise ou d'établissement. L'objet de la procédure est de s'assurer que le salarié ne fait pas l'objet d'une mesure discriminatoire. La jurisprudence a par ailleurs confirmé que lorsqu'un salarié protégé, fait partie du personnel dont le contrat de travail est en partie transféré au repreneur d'une activité en application d'une convention ou d'un accord collectif, ce transfert est soumis à l'autorisation administrative.
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